Dès la première mandature de Robert Laucournet est décidée la construction d’une école à Mérignac. Elle ouvrira ses portes en septembre 1959 (2 classes et 2 logements pour un coût de 16 000 000 F). Cela peut favoriser l’implantation de familles et donc la création de lotissements dont celui du Haut Mérignac, un peu avant 1980, sur un terrain boisé. Les maisons de l’impasse Claude Bernard ont dans leurs jardins les vestiges de ce bois : de magnifiques hêtres plus que centenaires. L’un présente une particularité, comme un secret ou une profession de foi, gravée dans son écorce :
une croix de Lorraine et l’inscription « VIVE de GAULLE » signée par les initiales de, semble-t-il, 2 personnes.
L’actuelle propriétaire pense que cette gravure date de la seconde guerre mondiale, sinon pourquoi l’avoir cachée au fond d’un bois ? D’autres pensent qu’elle pourrait dater de visites privées du Général à La Chabroulie (1951 et 1953).
80 ans de croissance de l’arbre ont bien sûr altéré cette inscription qui est de moins en moins lisible.
Voilà une curiosité ignorée, même peut-être des habitants de Mérignac « un des lieux les plus anciens d’Isle « ( S. du Cray)