Ce mois de novembre 2020 devait accueillir l’exposition de James Bond à la Médiathèque d’Isle. Le confinement étant passé par là, nous vous proposons de la découvrir virtuellement.
L’équipe de la Médiathèque a tenu a rendre un dernier hommage à Sean Connery :
« Tout mythe a son commencement. Seulement parfois, le commencement est légèrement chaotique. Lorsque le film Dr No a été mis en chantier, tout le monde y croyait moyen-moyen, à commencer par ce dirigeant de United Artists qui déclarait : « Tout ce que nous avons à perdre, c’est un million de dollars ». Et puis Ian Fleming, le papa du 007 de papier, voulait mordicus David Niven dans le rôle (lequel David Niven finira bien par interpréter un James Bond de carnaval dans le parodique Casino Royale de 1967).
Mais tout cela, c’était sans compter sur Sean Connery, quasi inconnu à l’époque, qui va imposer le personnage – et son univers très codifié – en sept épisodes, marquant à jamais l’histoire du film d’action et d’espionnage. Après le bref intérim de George Lazenby dans Au service secret de sa majesté (1969), Sean Connery revient pour en finir avec l’affreux Blofeld dans Les diamants sont éternels (1971). Puis il laisse le smoking à Roger Moore mais reviendra, la moumoute fringante, dans le vrai-faux James Bond Jamais plus jamais (remake d’Opération Tonnerre sorti en 1983).
Moins clownesque que Moore, plus charismatique que Lazenby et Brosnan, plus charmeur que Dalton et Craig, Sean Connery a été le « plus » James Bond. Et pour longtemps. Dire James Bond, c’est dire Connery.
Bref, pour James Bond comme pour le whisky, rien ne vaut un écossais.«
