Environnement et développement durable

Gestion différenciée des espaces verts

Isle, ville à la campagne, se compose de 40 hectares d’espaces verts et de 4 hectares de terrains sportifs, aires de jeux… 5 hectares font l’objet d’une gestion régulière, sans compter les chemins de randonnées, les surfaces sportives, les massifs. Actuellement, 23 hectares sont gérés en tonte classique.

Bon à savoir : Certaines zones peuvent ne pas être fauchées du tout, voire très peu. Le but est d’éviter la prolifération d’espèces de plantes dites invasives qui peuvent être toxiques, notamment la « Renouée du Japon », le « Phitolaca ou raisin d’Amérique ». De la même façon, une vigilance est portée aux espaces par nos services municipaux pour visualiser la biodiversité des plantes, notamment les plantes rares, et selon leur stade de pousse, la fauche peut être repoussée de quelques semaines, le temps que la plante puisse achever son cycle et se ressemer.

Quelques exemples d’entretien sur la commune

 

L’eau

Isle fait partie du regroupement de communes avec 55 autres, au sein du Syndicat Mixte Fermé d’Alimentation en Eau Potable VIENNE BRIANCE GORRE. Il a pour objectif la production et la distribution d’eau potable aux abonnés des communes adhérentes. Sa création remonte à 1956. Actuellement, son président est Maurice LEBOUTET, maire de Bosmie-l’Aiguille

Le syndicat est propriétaire des installations qui permettent de produire, stocker, acheminer et distribuer l’eau potable aux usagers. Il est le seul décideur des investissements nécessaires au service. Il assure et finance le renouvellement, le renforcement, les extensions des réseaux, la construction et l’entretien des ouvrages d’art nécessaires au bon fonctionnement de la distribution d’eau.

La gestion technique du patrimoine syndical a été confiée, par convention de délégation de service public à la société SAUR en janvier 2017 pour une durée de 12 ans. Cette délégation s’exercera via une société dédiée de SAUR : Service des Eaux des Trois Rivières (SE 3R).

Ses missions sont les suivantes :

  • produire l’eau conforme aux normes en vigueur,
  • régler les dépenses relatives à la production d’eau potable,
  • entretenir les ouvrages, renouveler, remplacer ou réparer à ses frais tout matériel défaillant
  • détecter et réparer toutes les fuites signalées
  • installer et renouveler les compteurs
  • encaisser les factures et de reverser la surtaxe au syndicat
  • informer le syndicat de tout incident dans le périmètre délégué
  • assurer sans discontinuité le service public d’eau potable.

Le réseau compte 2 800 kms de canalisations. La carte et le tableau ci-dessous présentent les ouvrages de production et de stockage de l’eau potable nécessaires à l’acheminement de l’eau potable sur l’ensemble du territoire.

Un peu d’histoire

L’histoire de l’eau et de l’homme sont depuis toujours intimement liées. Les traces des premières civilisations se trouvent toujours près des fleuves et des rivières.

L’époque gallo-romaine a été une période importante pour le transport de l’eau avec la construction de nombreux aqueducs dont certains vestiges demeurent encore.

Au moyen-âge, les artisans tanneurs, teinturiers, mégisseurs, fabricants de papier … s’installent près des cours d’eau et rejettent leurs effluents directement dans les rivières. Dans le même temps les grandes villes voient le jour sans aucune considération sanitaire telle que l’approvisionnement en eau et l’évacuation des eaux usées. Les grandes épidémies de cette époque sont hélas tristement célèbres.

C’est au cours du XIXème siècle que les premiers systèmes d’évacuation des eaux usées voient le jour mais ces effluents continuent d’être déversés dans les cours d’eau. C’est durant cette période que les premiers filtres pour le traitement de l’eau apparaissent et que différents essais de purification de l’eau sont faits à partir de produits chimiques tel que l’iode, l’acide citrique, les permanganates…

A Nice, en 1907, le premier traitement de l’eau à l’ozone apparaît car son pouvoir désinfectant est mis en évidence et c’est à Paris en 1911, que la 1ère désinfection au chlore est mise en place

Jusqu’à la seconde guerre mondiale, il est encore courant d’aller chercher l’eau au puits…

Depuis les années 1950, les réseaux d’eau potable et d’eaux usées n’ont cessé de se développer de même que le traitement systématique des eaux brutes avec le développement de la population, de l’agriculture intensive et l’industrie.

 

Trames

Isle, comme de nombreuses autres villes en France a mis en place un plan d’actions qui suivent les Trames Vertes, Bleues et Nocturnes (issue du Grenelle de l’environnement). Le Ministère de l’Écologie et du Développement Durable porte ces programmes avec pour objectif l’harmonisation des activités humaines avec l’environnement et la biodiversité. En amont de leur création, de nombreuses études ont été réalisées, notamment avec le Museum national d’Histoire Naturelle.

Depuis 2012, Limoges Métropole est un des premiers EPCI à s’être lancé dans ces programmes avec une Trame Verte et une Bleue. Il était donc naturel de poursuivre, en 2017, avec une Trame Nocturne. Elles ont pour vocation la réalisation d’un aménagement urbain en harmonie avec l’environnement. Depuis le mois de mai 2020, la ville d’Isle met en application sa Trame Nocturne, programme d’actions dont elle est signataire avec Limoges Métropole.

texte à venir
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Depuis de très nombreuses années, les différentes espèces vivent sur Terre en harmonie au rythme d’une alternance jour / nuit et d’autres facteurs. Or ces dernières années, un développement de l’urbanisme a induit une démultiplication des éclairages artificiels nocturnes, engendrant une pollution lumineuse pour la biodiversité : désynchronisation des horloges biologiques de la faune et la flore, difficultés de pollinisation, perturbation relations proie/prédateur, difficultés de déplacements pour certaines espèces à l’échelle d’un territoire, perturbation du biorythme humain avec
l’apparition de troubles du sommeil, hormonaux…etc. (Envie d’en savoir plus :  rendez-vous sur le site internet de l’AFE – Association Française de l’Éclairage).

Afin d’avancer un plan d’actions concret, Limoges Métropole a réuni plusieurs acteurs incontournables du terrain pour cheminer ensemble en suivant une méthodologie rigoureuse. La première phase a été un travail d’inventaire des espèces nocturnes, de leurs lieux de vie sur la communauté urbaine et de leurs déplacements. La deuxième puis troisième phases résidaient dans l’élaboration d’une carte de la Trame Nocturne, avec la mise en exergue des chemins utilisés par la faune nocturne pour se déplacer et accomplir son cycle biologique mais aussi des zones de conflit entre cette trame et les aménagements lumineux urbains. Vint alors la création d’un plan d’actions auquel la ville d’Isle a souhaité prendre part activement en débutant par la réduction de l’éclairage public de la commune.

L’enjeu est double pour la ville : observer une préservation de l’environnement et réaliser des économies, d’énergie et financières. Il s’inscrit dans la continuité des années précédentes avec le remplacement des points lumineux par des éclairages à LED beaucoup moins énergivores.

La commune compte à ce jour pas moins de 1 850 points lumineux. Notre projet s’étalera sur plusieurs mois et zones. À terme, on estime l’économie financière à environ 50 000 € par an qui pourraient être réinvestis dans d’autres actions.

Zone

L’extinction des lumières se fait désormais de 23h30 à 5h30 du 1er juin au 30 septembre puis de 22h30 à 5h30 du 1er octobre au 31 mai.

Le cercle indique sur la carte la zone d’Isle qui n’est pas encore coupée. Elle nécessite de faire des adaptations qui interviendront au cours de l’année à venir. Nous en profitons pour vous rappeler qu’à l’intérieur de cette zone, si parfois vous constatez des lumières allumées la journée, cela peut être normal car nous serons en test de réglages. Une fois les travaux terminés, seul le centre-ville et les grands axes pénétrants resteront
allumés : le haut de l’avenue des Pâquerettes, les avenues du Général de Gaulle, de la République, des Bayles, et la rue Cazautets, rue Louis Aragon, rue du Château.

Bon à savoir : Selon un sondage OpinionWay publié en 2018, 50% des français déclarent avoir entendu parler de pollution lumineuse depuis au moins 5 ans (inconnue il y a 20 ans) et 75% déclarent que ce type de pollution n’est pas assez pris en compte par rapport aux autres pollutions environnementales. 79% des français sont favorables à la réduction de la durée de l’éclairement en milieu de nuit des éclairages publics. L’observatoire national pour la biodiversité met en avant l’urgence d’agir pour le vivant en rappelant que 30% des vertébrés et 60% des invertébrés sont nocturnes. L’Association des Maires de France et des Présidents d’Intercommunalité (AMF) œuvre aux côtés de l’Association Nationale pour la Protection du Ciel et de l’Environnement Nocturne (ANPCEN) pour la préservation face à la pollution lumineuse qui nuit à la biodiversité mais aussi au bien-être et à la santé des riverains. Dans la course aux étoiles, Isle vient de candidater au label Villes et Villages étoilés qui valorise le respect de la nature et des engagements dans les trames nocturnes.

Questions / Réponses d’Islois

L’extinction de l’éclairage public nocturne ne va-t-il pas conduire à une augmentation des accidents routiers ?

Non, il est avéré que l’éclairage public peut certes permettre d’anticiper les dangers de la route, cependant il peut aussi avoir les effets inverses en incitant les conducteurs à réduire leur vigilance dans un environnement monotone. Des véhicules éclairés surgissant perpendiculairement sont plus faciles à repérer dans un environnement nocturne.

Un environnement nocturne ne va-t-il pas inciter aux cambriolages et augmenter l’insécurité ?

A ce jour, rien ne le prouve. Parmi les nombreuses études réalisées, il y a davantage de cambriolages en journée. D’autre part, une place ou un jardin éclairés incitent à des rassemblements nocturnes qui peuvent parfois être bruyants et sources d’incivilités. Rappelons au passage qu’Isle se dote de vidéo-surveillance afin de protéger davantage sa population.

Rien n’oblige ma commune à éteindre, alors pourquoi le faire ?

Peu médiatisée, il existe pourtant une loi qui vise à limiter les nuisances lumineuses et les consommations d’énergie. L’éclairage nocturne de tous bâtiments non résidentiels publics comme privés est interdit depuis le 1er juillet 2013, tout au moins réglementé par arrête du 25 janvier 2013 et sa circulaire du 5 juin 2013. Cela indépendamment de la règlementation relative à l’éclairage des enseignes publicitaires qui impose leur extinction entre 1 et 6 heures du matin.

 

 

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